Situation géographique
Nkala, province de Bandundu et dix villages en savane/forêts, ~3 450 km².
Nkala, province de Bandundu et dix villages en savane/forêts, ~3 450 km².
Communautés rurales (chasseurs, agriculteurs), 4758 habitants.
Bonobo (Pan paniscus) et autres espèces menacées et chassées.
Mbou Mon Tour
Les patrouilles de surveillance et de suivi d’Awely ont protégé les bonobos vivant dans une autre forêt de la région.
Un jardin semencier expérimental (2500m²) nourrit une dizaine de familles et alimente une réserve de graines et de plants (une 20ne de légumes et épices) pour les villages de la région.
Le développement d’environ 200 jardins familiaux dans une dizaine de villages a permis d’améliorer le quotidien alimentaire de 650 villageois.
La population locale a reçu de la part d’Awely une formation régulière en maraîchage et en suivi des bonobos.
Juillet 2013
Emploi de notre équipe de terrain (quatre agents) et lancement du jardin semencier expérimental.
Printemps 2014
Lancement des jardins familiaux dans une 10ne de villages et du suivi des bonobos dans une forêt.
Décembre 2015
Départ d’Awely : le projet est désormais coordonné par MMT et la communauté locale.
Dans la province de Bandundu en RD du Congo, les bonobos ont la double particularité de vivre en mosaïque forêts/savanes, et non dans les forêts denses marécageuses, et d’être protégé par la culture Téké qui interdit de tuer le bonobo (assimilé par la tradition à un homme endetté ayant trouvé refuge en forêt). Malheureusement, la proximité du fleuve Congo et de la capitale Kinshasa (300 km au sud) favorise la pénétration de chasseurs étrangers. De plus, la pauvreté économique et alimentaire de la population locale constitue une menace à moyen et long terme tant pour les bonobos que pour les autres espèces animales sauvages.
De 2013 à la fin 2015, nous avons donc proposé aux villageois différentes formations en maraichage et en écologie. La mise en place d’un vaste jardin semencier expérimental (2500 m²) a permis le développement d’environ 200 jardins familiaux au sein d’une dizaine de villages, et d’améliorer fortement l’alimentation de 650 villageois. Ce sont eux qui gèrent leurs jardins, avec l’appui et le conseil de notre équipe. Cette alternative alimentaire contribue fortement à faire respecter le tabou Téké qui veut que le bonobo reste une espèce sacrée et non chassable. En parallèle de ce travail, nos pisteurs ont mis en place un système de pistage des bonobos dans une forêt et de surveillance-protection de leur habitat. Les grands singes y sont actuellement en sécurité, la population environnante sensibilisée. Par contre, deux épidémies du Virus Respiratoire Syncitial en 2014 et 2015 ont tué plusieurs bonobos dans une autre forêt et ont conduit Awely et ses partenaires à limiter l’intensité du suivi afin de limiter le risque de transmission de zoonoses.
Compte tenu du succès de ce programme, ainsi que du bon travail technique des populations et de notre partenaire local, nous avons alors décidé de fermer le projet fin 2015 pour nous investir dans une autre région où les bonobos sont davantage menacés.